Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires

Rencontre avec ICAN, ONG Prix Nobel de la paix 2017 le 26 septembre


Le 26 septembre est la journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.

A la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, Donald Trump a appelé mardi à isoler encore plus l’Iran sur le dossier nucléaire tandis que les négociations avec la Corée du Nord n’avancent pas. Emmanuel Macron joue un jeu trouble. Il appelle au « multilatéralisme » et à la diplomatie en matière de désarmement nucléaire. Mais dans le même temps, il préparerait un projet de mutualisation de la dissuasion nucléaire avec l’Allemagne. Le tout dans le cadre de la défense européenne. Par ailleurs, dans la loi de programmation militaire de 2018, Macron a augmenté de 60 % le budget consacré à la dissuasion nucléaire militaire.


Dans ce contexte d’escalade, je suis allé le mercredi 26 septembre à Genève à la rencontre du directeur de plaidoyer d’ICAN Daniel Högsta, accompagné de la directrice des campagnes d’ICAN (2011-2016) Arielle Denis. ICAN, International Campaign to Abolish Nuclear Weapons, est un consortium d’ONG qui milite en faveur de l’interdiction des armes nucléaires.


C’était l’occasion de revenir sur les arguments de l’ONG pour comprendre sa position. Elle nous a expliqué les dangers méconnus et sous-estimés des accidents sur des sites militaires et les conséquences cataclysmiques d’une bombe atomique sur la population, la biosphère, l’agriculture et le climat.


Le 7 juillet 2017 a été adopté le traité international d’interdiction des armes nucléaires, négocié sous l’égide de l’ONU. 122 pays l’ont approuvé, une soixantaine l’a signé et seuls 15 pays l’ont ratifié. En ce jour, j'espère que d’autres pays ratifieront ce traité, ce qui permettra d’œuvrer pour la paix.

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